Quels sont les besoins en services informatiques dans les mairies ?
Les problématiques informatiques au sein d’une mairie sont multiples : il y a en premier lieu la maintenance des logiciels métiers et des serveurs, la veille de l’obsolescence du parc matériel et logiciel, la communication avec les administrés et bien sûr la gestion des mails, du site web et des sauvegardes. Autant d’éléments à gérer pour lesquelles les mairies ne sont pas toujours suffisamment armées, entre les difficultés techniques, les problèmes liés à la cybersécurité et les budgets qui peinent à suivre.
Une formation et un matériel pas toujours techniquement au point
Les services informatiques dans les mairies sont de plus en plus sollicités, il ne s’agit plus seulement d’un travail de gestion des données administratives. En effet, les mairies ont désormais pour tâche d’améliorer le fonctionnement des services en interne et d’exploiter les différentes ressources informatiques afin de les mettre au service des administrés, de quoi leur permettre d’accéder toujours plus rapidement et facilement aux procédures en ligne.
Autant de compétences qui nécessitent une véritable maitrîse de logiciels (Oracle pour la gestion de bases de données, My SQL pour le web et l’intranet, Open Source ou Apache pour les serveurs web, Tomcast pour serveurs d’application, etc.) et de leurs compétences correspondantes (en matière d’administration Web, d’installation de technologies 3-tiers, de SQL, etc.).
Des défis souvent difficiles à relever quand on sait qu’on retrouve encore beaucoup de Windows XP dans les mairies, occasionnant divers problèmes : incompatibilité avec la dernière version d’Office, plus de mises à jour de sécurité, incompatibilité avec les logiciels métiers, etc.
Des enjeux grandissants en termes de cybersécurité
L a plupart des organismes de surveillance considèrent qu’il faut consacrer environ 5% du budget informatique à la sécurité des systèmes d’information des collectivités, ce qui est très rarement pratiqué. L’enjeu devient en effet majeur, de plus en plus présent sur internet, notamment via leurs sites web, mais aussi victimes de l’augmentation des données confidentielles dont ils sont garants, les collectivités s’exposent toujours plus aux cyberattaquants, particulièrement par le biais des « rançongiciels », ces malwares prenant en otage des informations qu’ils ne rendent qu’en l’échange du paiement de rançons. Depuis mai 2018, les collectivités sont même tenues d’appliquer le règlement européen dans ce domaine afin d’encourager leur autoresponsabilisé, faute de quoi elles seront soumises à des amendes voire à des sanctions pénales pour les élus.
